PQ Budget Proposes Quebec Government take Equity Stake in Oil and Mineral Projects
http://www.cbc.ca/news/business/quebec-proposes-rules-to-prevent-hostile...
PQ wants to echo the natural resource policies of Norway and, to a less extent, Newfoundland by having the government take partial ownership of oil and mineral development projects.
Is this a sincere goal of the PQ or a poison pill to get the Liberals and CAQ to vote down the budget?
I dont know if its some kind of poison pill- even guessing the likelihood of that is beyond my understanding of the political dynamics in Quebec.
But as to the comparison with Norway- even along some continuum- I know horseshit when I see it.
Pile # 1 : The Norway approach is that you charge very high royalties. Period. Not negotiable. If companies dont like that and do not want to develop on those terms, you leave it in the ground until they are willing to develop on your terms. The Quebec approach = "if the terms are not advantageous for the companies to develop, even with 'negotiable royalties,' throw taxpayer money at the project." This is even more craven than the "Alberta approach".
Pile # 2 : Translate the gobbleygook in the second paragraph and you get the [PQ] so called "Quebec approach" : Anticosti would not be developed ["enable the potential to be ascertained"] unless we put up more than half the capital at risk.
Norway does not charge any royalties. The state gets its share by charging oil companies a 50% special tax (on top of the general 28%), by reserving a percentage of all oil leases to the state (called the State's Direct Financial Intrest which is around 20%, I think), and through dividends from the government's shares in Statoil.
Since Danny Williams, Newfoundland has emulated the second part of Norway's formula, albeit to a less degree. Government policy is to retain around 10% of equity in new oil projects.
Quebec seems to be conisdering a similar course, that's all I'm saying. I don't expect any Canadian government to stand up to resource companies and ensure the people reap the majority of the benefits of their land's wealth in the manner Norway has. However, in the Canadian context Newfoundland and now Quebec's approach are positive development.
There was a pretty well know report by a Ministry of Natural Resources offical in the Scheyer government that concluded public ownership of the natural resources industry was the only way to ensure government's get good value from their ownership of natural resources. Royalties are like a tax, and thus are vunerable to the right-wing argument that raising royalities will kill investment. Ed Stelmach's botch attempt to raise royalities demonstrated the power of this argument. Through direct government participation in the industry, the state can appropriate rent without having to raise royalities. It also gives the government "a window on the industry," llowing it to influence things like the pace of development and environmental protection without resorting to regulation, which is very difficult and often controversial.
La fameuse question référendaire… quoi en penser ?
Comme vous le savez peut-être déjà, en plus de mon intérêt pour les affaires, je suis également un passionné d’économie et de politique. À l’approche des élections et devant la possibilité qu’un gouvernement péquiste majoritaire en ressorte, plusieurs aspects m’inquiètent. Laissez-moi partager avec vous mon point de vue sur les enjeux principaux de la campagne en espérant faire évoluer le débat et faire réfléchir.
J’aborderai donc différents thèmes qui me sont chers, soit l’économie, l’identité nationale et l’éducation. Commençons tout de suite avec le point le plus alarmant de la campagne actuelle: la question référendaire.
Je crois qu’en 2014, le concept de souveraineté est dépassé. Le fédéralisme est le modèle de prédilection pour une société florissante. Il permet de répondre à nos objectifs nationaux et régionaux tout en assurant la coexistence pacifique entre les différents groupes ethniques.
La souveraineté, un gouffre sans fin
L’argument principal de la souveraineté est le désir du peuple québécois de prendre sa destinée en mains. Cet argument peut être débattu : en regardant les plus récents sondages, même Montréal, cœur économique du Québec, refuse de se séparer du Canada.
Si le projet de la souveraineté se réalise, le Québec n’aura d’autre choix que de reconnaître les droits des autres minorités présentes sur son territoire. Ces groupes n’auraient-ils pas logiquement le même droit que la minorité francophone du Canada de se séparer ?
Les deux tiers du territoire québécois riches en ressources naturelles sont habités par les populations Cris et Inuit qui y résidaient déjà bien avant les peuples Français et Britanniques. Si un peuple pouvait à juste titre réclamer son indépendance, ce serait certainement ces derniers. Alors pourquoi sont-ils si farouchement contre l’indépendance du Québec? Ils craignent pour leurs droits constitutionnels… et avec raison ! Les lois du Parti Québécois démontrent clairement une tendance à diviser les citoyens et à s’en prendre aux droits des minorités. Le chauvinisme ethnique représente des risques énormes pour n’importe quelle société, et il est de notre devoir en tant que peuple de se demander s’il s’agit là du chemin que nous voulons suivre.
L’argument économique
Si le Québec se sépare, il est très peu probable que le Québec cède au Canada les territoires riches en ressources naturelles qu’occupent actuellement les Cris et les Inuits. Il s’agit là d’un manque de justice dans le raisonnement souverainiste. Le Québec peut se séparer du Canada, mais les autochtones ne peuvent pas se séparer du Québec? Ils occupent pourtant ce territoire depuis bien plus longtemps!
De plus, un Québec souverain deviendrait du jour au lendemain un pays insolvable. La dette du Québec est la plus imposante de toutes les provinces canadiennes en s’élevant à plus de 264 milliards de dollars. En calquant la méthode de calcul de l'Organisme de Coopération et de Développement Économique (OCDE), la dette publique d’un Québec souverain correspondrait à 94% de son produit intérieur brut (PIB), le classant ainsi au 5e rang des pays industrialisés les plus endettés avec la Grèce et l’Islande. De plus, les coûts d’emprunt du Québec augmenteraient de façon dramatique avec la chute de la cote de crédit du Québec rendant ainsi la gestion de cette dette encore plus difficile. Rajoutez à cela un gouffre grandissant de 9 milliards par année en transfert de péréquation et nous avons une nation pauvre avec de la difficulté à rayonner mondialement. Notre chère province frapperait un mur et le réveil serait brutal.
L’argument de la culture
Bien que les Britanniques aient remporté la bataille des plaines d’Abraham le 13 septembre 1759, les francophones du Québec ont su rayonner et préserver leur langue et leur culture pendant plus de 250 ans à l’intérieur de la fédération canadienne sans même avoir de loi 101 la majorité du temps! Si l’objectif réel est la sauvegarde de la langue française, pourquoi le Québec ne tenterait-il pas plutôt d’entretenir des liens politiques et culturels avec les francophones hors Québec? Dans le reste du Canada, en 2011, le nombre de personnes ayant déclaré le français comme langue maternelle était d'environ 1 067 000 et le chiffre augmente constamment. Cela représente environ 15% des francophones du Québec que nous serions prêts à abandonner. N’y a-t-il pas ici un manque de cohérence?
Des gens des quatre coins du monde choisissent le Canada comme terre d’accueil. C’est un pays qui gagne à être connu et où il fait bon vivre. C’est notre devoir en tant que Québécois, mais également en tant que Canadiens de réclamer haut et fort notre unicité et de tout faire pour la préserver…
I see where you are coming from now. But Quebec is not considering going down Norway's path, or even part of it [Newfoundland]. Nor are they substantively bringing up the question of ownership as was done by the Schreyer government.
On the eve of the election, they dangled out sugar plum visions in language vague even about (supposed) intentions.
What they DID at the same time- the announcement of the Anticosti oil development (maybe) deal, is not about keeping majority ownership of the resource.
Anticosti is the old 'lemon socialism' gambit: when the government badly wants a project that private capital is passing on, throw government money at it. Lots of money. When you throw in lots of money, of course you own lots of it.
So the PQ paints lipstick on the pig with a "new" "policy".
The cynicism is even more magnificent when you include the fact that this is oil shale development, so soon after the PQ rode into power promising a complete moratorium on fracking development.
On the issue of Anticosti Island and the fracking moratorium itself: PQ government Betrayal on Fracking !